Hugo Reyne sortie du CD JS Bach Concertos & Suite pour flûte à bec et cordes
Hugo Reyne, Les Musiciens du Soleil
J. S. Bach (1685-1750)
Concertos & Suite pour flûte à bec et cordes
Sortie juin 2024, référence HugoVox 004
(simple CD – durée totale : 72’39’’)
Distribution :
HugoVox, 21 rue de la Paix,
85100 Les Sables d’Olonne
prix : 15 € port inclus
hugovox@orange.fr
Après avoir enregistré ses Sonates pour flûte (Mirare), ses Concertos brandebourgeois (Musique à la Chabotterie) le flûtiste et chef Hugo Reyne propose aujourd’hui sa vision de concertos que Bach aurait pu écrire pour la flûte. Ce disque représente pour lui un bel aboutissement.
On sait en effet que la plupart des concertos pour clavecin sont à l’origine des œuvres composées pour violon, hautbois ou flûte soliste. On en a la preuve avec les deux concertos pour violon, en mi majeur et la mineur, que Bach adapta un ton en dessous pour le clavier, vers 1740, pour ses concerts au café Zimmerman à Leipzig. On trouve également dans ses cantates des extraits de ses concertos dans leurs versions primitives.
C’est ainsi, à l’exemple du Cantor, que Hugo Reyne a choisi d’adapter pour son instrument, la flûte à bec, les concertos BWV 1053 et 1056 ainsi que la cantate BWV 209. A ces 3 œuvres s’ajoute la fameuse Suite en si (jouée ici en do) conçue originellement pour flûte et cordes, et se concluant par la fameuse Badinerie.
Bach a utilisé la flûte à bec dans nombre de ses œuvres, notamment dans deux de ses Concertos brandebourgeois et dans plusieurs de ses cantates. L’idée que celui-ci ait composé des concertos pour cet instrument en soliste parait logique. L’important pour Hugo Reyne était de respecter dans son arrangement l’utilisation de la flûte à bec alto communément employée par Bach lui-même. Celle-ci étant en fa ou en sol, il s’est donc interdit d’utiliser des instruments en mi b, la ou encore si b que le Cantor n’a jamais utilisé.
Enfin, grâce aux textes des cantates correspondantes, derrière toutes ses belles musiques qui consolent de beaucoup d’autres, se dégage aussi un message caché de Bach sur l’être humain face à Dieu, à la mort, à l’amitié…