Concert “Chaconnes, Folies et Passacailles”, 2 février 2025, Strasbourg (67)
“Chaconnes, Folies et Passacailles”
Avec Isabel Devaux, danse baroque
Marc Hervieux, flûte à bec
Bogdan Nesterenko, accordéon de concert
Dimanche 2 février 2025 à 16h à l’ église du Temple Neuf à Strasbourg
Les tarifs sont de 16,11 et 6 euros
“Chaconnes, Folies et Passacailles” de France et d’ailleurs
Les danseurs et les musiciens qui s’emparent de ces danses, de ces trésors éprouvent toujours beaucoup de plaisir à les interpréter et à les transmettre.
Est-ce le contraste entre la ligne mélodique virevoltante et cette basse sereine et inexorable qui confère à ces pièces cet engouement depuis la fin de la Renaissance ?
Composées souvent à la fin des suites ou des actes des opéras de Lully, Charpentier ou Purcell, ces œuvres sont souvent leur dénouement, leur sommet.
Pour les danseurs, la chaconne ou la passacaille sont la pièce soliste par excellence, c’est celle qui révèle la quintessence de leur art, et surtout l’expression et la richesse de la diversité des sentiments humains.
Écrites à trois temps avec une alternance des temps forts sur des basses standard et composées de carrures harmoniques simples qui se répètent inlassablement, ces danses, passant du mineur au majeur, de la plainte la plus désespérée à la joie douce et souriante, offrent une inventivité aux interprètes, aux instrumentistes et surtout aux danseurs.
Pour ce nouveau programme plein de surprises et d’audace, le Masque a invité la danseuse baroque suisse Isabel Devaux, habituée à relever ces défis, mêlés de grâce et de légèreté.
Nous pourrons voir et entendre des œuvres de Jean-Baptiste Lully et d’ Henri Purcell, dansées sur des chorégraphies d’époque, mais aussi sur de nouvelles interprétations pensées et créées par Isabel pour ce spectacle.
Pour épouser au mieux les caractères de la Belle Danse et accompagner les mouvements de mains et de pieds d’Isabel Devaux, un duo insolite composé de Marc Hervieux à la flûte à bec et Bogdan Nesterenko à l’accordéon de concert, attachés à ce répertoire français riche et contrasté.
Dans le Bourgeois Gentilhomme, Molière disait “qu’ il n’y a rien qui soit si nécessaire aux hommes que la danse. Sans la danse, l’homme ne saurait rien faire”.